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COMPTE RENDU DE LA COORDINATION NATIONALE DU 11 AVRIL 2008 A MONTROUGE (1/2)

PREMIÈRE COORDINATION NATIONALE DU 11 AVRIL 2008 À L'ITS DE MONTROUGE

 

 

 

COMPTE RENDU

 

 

 

 

 

Ordre du jour :

 

         10h-11h : tour des revendications et des mobilisations

         11h-12h : intervention du GNI et de l'AFORTS sur leur positionnement

         13h-16h : débat sur les revendications

         16h-18h : suite de la mobilization, organisation

 

 

 

Þ ÉCOLES REPRÉSENTÉES ET POSITIONNEMENT

 

            70 écoles sont représentées. Chaque école et collectif a pu faire état de ses revendications et indirectement de l'avancée de leur réflexion et des différentes mobilisations déjà effectuées. Ce fut la base de notre journée pour ensuite construire une coordination nationale concernant la mobilisation sur la gratification des stagiaires.

 

Pour le OUI à la gratification, MAIS

            · égalité de traitement public / privé

            · égalité de traitement entre les étudiants quelque soit leur statut ou leur niveau de diplôme

            · financement de l'état et versé par un organisme tiers

            · charte du stagiaire en travail social

            · maintient de la qualité du principe de formation par alternance

EFPP Paris (ont aussi parlé d'abrogation et d'un nouveau dispositif national qui serait concerté de tous les acteurs), IMF Marseille (d'autres questions se posent comme la LMD, la réforme de nos formations…et urgence de trouver un stage), Saint Honoré Paris, IRTS Champagne-Ardenne, INFA de Nogent sur Marne (urgence pour trouver des stages), ESTES de Strasbourg (ont eu l'info que même les ASSEDIC pouvaient cumuler donc pas dans les revendictions, et réclame un débat sur la réforme des dîplomes), BUC-ressources de Versailles (état d'urgence, favorables à une négociation autour des inégalités engendrées par ce décret, question sur l'abrogation du décret et la mise en cause d'autres formations concernées (masters…)), IRTS Parmentier (ne répond pas à la précarité), IRTS Poitou-Charentes de Poitiers (formation reconnue bac+3), IFRAMES Le Campus d'Angers (concertation tripartite, garder les modalités actuelles de l'alternance), IRTS de Perpignan, IRTS de Lorraine de Metz, IRTS de Lorraine de Nancy (appel à la responsabilité des pouvoirs publics, distingue l'urgence, le métier et la précarité étudiante), IRTS Aquitaine (gratification est légitime mais pour tout le secteur, toutes les formations, tous les étudiants), IFME de Nîmes (ont voté les 2 positions, oui mais soutenu par les formateurs et non l'abrogation à long terme), IRTS Nord-Pas de Calais d'Arras, IRTS Bretagne de Rennes (mais une minorité pour l'abrogation du décret et questionnant le statut étudiant), Paris V, IFRAMES La Classerie de Nantes, AFPE de Saint-Brieuc (l'urgence pour débloquer des fonds pour les stages et la mobilisation derrière afin de poser un certain nombre de questions), IRTS Languedoc-Roussillon de Montpellier, IDS de Rouen (pas de discrimination ou abrogation du décret), IFEN de Le Havre, IRFFE d'Amiens, ITSRA de Clermont-Ferrand (vont être financés mais quel sens mettre derrière la gratification ; réflexion sur blocage les stages?), IRTS Basse-Normandie de Caen, IUT Lille 3 de Tourcoing, IFSI d'Alençon (collectif grand ouest), AFPE de Bruz, ITES de Brest, IRTS de Neuilly sur Marne, EPSS de Cergy Pontoise, IRTS de Lille, IRFE de Limoges (demande un revenu minimum étudiant), IRTS de Franche-Comté de Besançon, IMF et IRTS PACA et Corse de Marseille (questionnement sur la place du travailleur social en France), IRFASE de l'Essonne d' Evry, IRTS des Hauts-de-Seine de Montrouge (se demande s'ils doivent geler leur stages? leurs gratifications?, débat sur l'abrogation du décret).

 

Pour le NON au décret et à la gratification

CFPES d'Aubervilliers (ok avec les revendications mais nécessité d'un débat de fond ; il faut demander plus concernant la précarité des étudiants), IRTS de Bretagne à Lorient (Les étudiants de Lorient se sont d'abord demander comment débloquer les parcours de formation. Les deux possibilités sont alors d'accepter l'enveloppe des gratifications ou non. L'intérêt de la refuser est de questionner le statut du stagiaire avant de cautionner une plus-value financière que le stagiaire est supposé apporter à l'entreprise qui l'accueille. Par ailleurs, ils ne sont pas opposés à un défraiement de stage, ni à un chèque de reconnaissance qui devrait alors s'étendre aux période de regroupement qui est tout aussi « apprenante ». Ceci questionne une bourse étudiante. Ainsi, avant d'être attiré par ce chèque, une mise à plat de ces questions est primordiale.),

 

LES COLLECTIFS :

Collectif Grand Ouest (Saint-Brieuc, Caen, Bruz, Rennes, La Roche-sur-Yon, Brest, Alençon, Poitiers…)

« Oui mais » suivis de quatre revendications : égalité privé/public, égalité de tous dans la recherche de stage (Assédic ou non), déblocage des fonds par un organisme tiers, statut stagiaire.

Collectif Midi-Pyrénées (8 écoles)

Ce collectif se prononce sur le « Oui mais » en questionnant la représentativité, la précarité. L'urgence de la situation mobilise par ailleurs des étudiants sur le fond du problème mais le besoin d'une coordination nationale se ressent pour une mobilisation urgente.

Collectif Rhônes-Alpes

Sur la base du « oui mais », les quatre revendications communes ressortent sans y intégrer les Moniteurs Educateurs, Aide Médico-Psychologique et en souhaitant intégrer nos formations à la réforme LMD.

 

 

 

 

Þ POSITION DU GNI ET DE L'AFORTS

(organismes regroupant les établissements de formation du social)

 

Sont present pour le GNI et l'AFORTS : M. JAEGER (secrétaire général du GNI et directeur de l'IRTS de Montrouge), M. DUBIN (vice-président du GNI) et Mme CRESPO (représentante de l'AFORTS).

 

            · Ils se sont réunis dans chaque régions et ont le même point de vue. Leur premier objectif est de permettre à tous les travailleurs sociaux en formation de passer leu r diplôme.

            · Ils sont pour les gratifications MAIS:

                        - pour la conservation du principe de l'alternance de nos formations

                        - contre la discrimination public / privé

                        - pour un financement de l'État

            · Suite au constat que les terrains de stages refusent de prendre des stagiaires, le GNI et l'AFORTS ont appelé à la suspension de l'envoi en stage jusqu'au 13 mai (date des premières assises nationales du travail social à la Sorbonne).

            · Ils ont rencontré le directeur de la DGAS qui estimait que c'était « un non-problème » car les fonds ont été débloqués par certaines régions mais pas par toutes. Chaque région doit écrire à la DGAS pour demander de combien chaque région a besoin.

            · Ils font des démarches afin d'invalider le Décret auprès du Conseil d'État car il est inégalitaire et ils conseillent de saisir la HALDE à titre individuel et de façon massive.

            · Une « cellule de crise » composée de 3 membres du GNI et 3 de l'AFORTS à été crée suite à la rencontre avec la DRASS le Mercredi 9 Avril.

            · Ils auraient souhaité que, à partir du décret du 31 janvier 2008, les institutions gèlent les stages pour revendiquer un nouveau décret. Car si le GNI et l'AFORTS prennent la décision de geler tous les stages, le gouvernement peut laisser pourrir la situation et ainsi diviser les établissements de formation et les travailleurs sociaux en formation.

            · Ils veulent consolider la position des futurs travailleurs sociaux. Ils attendent ainsi qu'une position commune émerge de la coordination nationale.

            · Ils ont aussi exprimé la volonté de rassembler tous les acteurs (Conseils Généraux, UNIFED, SNASEA…). Ils soulèveront les problèmes d'inégalités des chances et la volonté que chaque étudiant puisse présenter des stages et donc son diplôme. Des questions écrites ont déjà été posées aux députés.

            · Prochainement ils rencontreront l'Assemblée des Régions et l'Assemblée des Départements et réfléchissent à comment saisir le Conseil Européen.

 

Leur première volonté est d'assurer la formation. Ensuite, une réflexion pourra remettre en cause le décret.

 

 

 

Þ DÉBAT SUR LES POSITIONS ET SUR L'ORGANISATION DU MOUVEMENT

 

            Tout d'abord une mise au clair est faite sur le but de la coordination. Nous nous rendons compte que les revendications ne sont pas les mêmes pour tous. Deux tendances se dégagent :

· le refus pur et simple de ce décret avec revendication d'une négociation. Les points à aborder serait alors un réel traitement de la précarité étudiante (allocation d'autonomie, RME…), la défense du principe d'alternance de nos formations

· l'acceptation de la gratification mais sous certaines conditions. La forme actuelle du décret est remise en cause, notamment sur les points suivants : égalité public/privé, égalité de traitement quelque soit le statut et le niveau de formation, financement de l'Etat et versée par un organisme tiers, charte du stagiaire en travail social et maintient de la qualité du principe d'alternance des formations…

Étant donné que chacun est mandaté pour une position et que toutes les positions n'ont pas été débatues dans les AG, tout le monde est d'accord pour dire que nous ne  pouvons trouver un consensus dans ces conditions. Cela devra se faire lors de la prochaine coordination nationale, le temps que chaque école en discute en AG.

Cependant, une large majorité s'est prononcée, pour l'instant et à défaut de mieux, en faveur d'une gratification. Toutefois, le « oui mais » qui semblait rassembleur demandait de débattre sur le fond et les enjeux qu'entraînent le décret sur la gratification. Le manque de temps ne nous a pas permis de mener ce débat.

            La proposition d'élire un bureau de coordination nationale est faite. Les débats sont très intenses quant à la représentativité et aux modalités de fonctionnement du bureau, au rôle qu'il doit avoir. (- Le bureau serait-il chargé de la centralisation des informations et de l'organisation des futures coordinations ?

      - Serait-il porte parole du mouvement ? Si oui, traduirait-il toutes les positions ou seulement la majorité ?

      - Un ou plusieurs représentants par région ou bien un de chaque école ?

      - Révocabilité et durée du mandat des représentants ? tout cela sera à discuter en AG)

            La nécessité d'un bureau fut renforcée par une question de Toulouse suite à l'obtention, lors de leur mobilisation, d'un rendez-vous avec Xavier Bertrand et Valérie Pécresse d'une part et Rachida Dati d'autre part, lesquels ont émis le souhait de rencontrer une délégation nationale afin d'avoir des interlocuteurs privilégiés, et d'afficher une certaine cohérence du mouvement.

Après avoir voté la création d'un bureau, il a été décidé que chacun des 10 collectifs régionaux qui découpent le territoire, élise deux représentants qui formeront le bureau provisoire. Ce bureau aura pour mission de relayer les infos, coordonner et mettre en relation les différents collectifs, d'organiser les prochaines coordinations nationales, et un rôle de secrétariat. Il pourra changer lors des prochaines coordination.

            Quelques écoles regrettent l'absence de débat de fond sur la défense du principe d'alternance et sur le sens du chèque que l'on reçoit pour la gratification.

            Proposition que ceux qui touchent les gratifications les verses aux collectifs.

 

 

 



18/04/2008
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