Compte rendu 1ère AG du jeudi 28 février 2008
Suite au décret du 31 janvier 2008 relatif à la gratification et au suivi des stages en entreprise concernant l'application de l'article 9 de la loi du 31 mars 2006 pour l'égalité des chances, une gratification minimale des stages de plus de 3 mois est imposée aux établissements, à hauteur de 398€/mois effectifs.
Nous, étudiants en formation d'éducateur spécialisé 2ème année à l'Institut du Travail de Tours, avons réagi car des institutions ont récemment refusé de prendre des stagiaires du fait de cette gratification. Ce décret ne dit pas expressément si les formations du secteur social sont concernées par ces gratifications. En conséquence, beaucoup d'institutions dans le doute ont mis de nombreux stages au conditionnel. L'Etat (le ministre du travail, des relations sociales et de la solidarité, Xavier Bertrand ainsi que la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche,Valérie Pécresse) et la Direction Générale de l'Action Sociale (représentée par Jean Jacques TREGOAT) se renvoient la balle pour décider à qui s'applique ce décret, laissant les professionnels et les étudiants dans une situation problématique, par rapport au bon déroulement de leur formation.
Une première Assemblée Générale a eu lieu jeudi 28 février 2008 réunissant des étudiants en formation d'éducateur de jeunes enfants, d'éducateur spécialisé et des aides médico-psychologiques. Elle concernait plusieurs points :
- l'incertitude sur le fait que nous soyons ou non, inclus dans la loi
- l'inquiétude sur le déroulement des stages si le décret nous concerne
- la question du financement en cas de gratification des stages
- quel choix de stage en cas de gratification ? Différence selon la taille des structures ? Différence selon le secteur privé, associatif ou public ? Quelle cohérence, quelle justice, quel avenir ?
- discrimination des étudiants possible si ceux percevant une indemnité journalière des ASSEDIC ne dépendent pas de ce décret, (allégeant ainsi les structures)
- quels moyens avons-nous pour faire part de nos inquiétudes ?
Suite à ces questionnements, des commissions de travail ont été mises en place autour de divers axes :
à Recueil d'information : décret, actions dans les écoles du travail social, syndicats, journée de rassemblement inter-écoles du 28 mars 2008 à Talence (33)
à Proposition d'actions : pétition, rassemblement devant la préfecture, convier les médias, interpeller les hommes politiques de la région,…
à Rédaction d'une lettre pour évoquer nos revendications
à Soutien pour les personnes qui se retrouvent sans stage