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Compte-rendu Coordination Nationale Lilles (14 mai)

Coordination nationale 14 mai 2008

Proposition d'amendements à l'ordre du jour

-Etat de la mobilisation étudiante[/size]
-Etat de la mobilisation des centres de formation [/size]
-Voir pour la création d'une page internet spécifique (blog, site) autre du forum pour centraliser les informations Nationales[/size]

L'ordre du jour est voté à 51 voix et 2 abstentions[/size]

I ORGANISATION DE LA COORDINATION NATIONALE :


1)le mode de vote:


  • Débat sur les modalités de vote :
Vote aux 2/3 ou 50/50 ?
Que faut-il faire en cas d'abstention, jusqu'à quel proportion le vote est-il valide?
Demande d'établir un quorum (nombre minimum d'écoles votantes pour pouvoir valider un vote).
VOTE :

  • Deux tiers de participation pour valider un vote
  • Majorité proportionnelle parmi les suffrages exprimés
  • Si il y a plus d'un tiers d'abstention : reformulation, nouveau débat et vote. Report du vote si l'abstention reste majoritaire.
    0 contre, 2 abstentions, 51 pour



  • Débat sur les procurations :
Notre mouvement est tenu par des contraintes matérielles, comment faire pour être présents à chaque coordination, avec les problèmes de transport : la procuration résoud ce problème.

Cela pourrait démobiliser les écoles qui délèguent leur participation aux coordinations. Il est également difficile pour une seule personne de représenter plusieurs écoles, qui parfois n'ont pas la même position.

VOTE :
La procuration : 2 contre, 5 abstentions, 44 pour (VALIDE)

Refus de certaines régions de demander un cachet de l'école sur les procurations : il semble important de garder notre position d'étudiant.
VOTE :
le cachet des écoles sur les procurations : 49 contre, 4 abstentions, 0 pour (INVALIDE)


Certains souhaitent malgré tout garder une formalisation de la procuration sous forme écrite : une lettre faisant apparaître le nom de l'école représentée, celui du représentant, une signature et le contact du signataire.
La question n'a pas été débattue en AG locale,demande de report du vote à la prochaine coordination.


2) rôle et fonctionnement de la coordination


  • Débat sur le bureau et les portes-paroles
Faut-il parler d'un bureau ou d'ateliers, qui élaborent despropositions concrètes à voter en CN ? Il faudraitcréer des commissions par thème : presse, rendez-vous élus, logistique, ...

Ces portes-paroles doivent-ils agir sur un mandat semi-impératif, ou retransmettre ce qui est décidé en CN et s'y tenir?
Doivent-ils être fixes ou tournants ?
Ils doivent comprendre un représentant de chaque corps de métier.
Elections des portes-paroles par binôme dans chaque région : l'un fixe et l'autre tournant.

Proposition que les portes-paroles se présentent en CN, expliquent leur motivation.

Par contre, pour certains, si ces personnes peuvent tourner à chaque rendez-vous, il faudra définir des personnes fixes au moment des négociations.

  • Débat sur le rôle de la CN
Il faudrait donner un nom à notre CN afin d'être plus identifiables dans notre mouvement.
Sur le rôle des délégués présents en CN, doivent-ils se tenir aux décisions de leur école, ou peuvent-ils avoir une liberté dans leurs décisions ?
Ils sont impliqués depuis longtemps et connaissent la ligne directrice de leur AG. Mais n'y a-t-il pas un risque pour eux d'être en décalage avec le reste de leur école, on est parfois surpris des changements de positions dans les votes au niveau local.


La CN a pour rôle de définir une position commune au niveau national, mais sur la base des mandats des écoles.

Discussion sur la manif du 13 : des revendications régionales ont été exprimé. Ceci est regretté par les régions qui se sont tenues aux revendications votées à Limoges. Les décisions prises en CN doivent-elles s'imposer au local ? Ou faut-il garantir la libre expression et la libre adhésion des écoles.
Il faut trouver un équilibre entre démocratie horizontale et décisions nationales imposées : peut-on parler de forte recommandation à suivre les
positions de la CN ?


N'y a-t-il pas une distinction à faire entre ce qui est relayé lors des rendez-vous nationaux (presse nationale, Etat, syndicats, ...) et ce qui peut-être dit lors des rendez-vous locaux ?

Il est également important de présicer à nos interlocuteurs au nom de qui l'on parle (du régional ou du national). En signant les revendications, les messages, tracts, ... les écoles pourraient garder une liberté d'expression.

Mais la CN doit-elle acter dans ses statuts cette possibilité laissée aux écoles de faire passer un autre message que celui voté au niveau national, ou cela doit-il rester implicite ?

PROPOSITIONS DE VOTE :
-Libre expression des écoles
-Libre adhésion des écoles
-Les écoles sont souveraines à partir du moment où leurs actions n'engagent qu'elles
-Lesdécisions et revendications nationales sont diffusées et revendiquées à un niveau national : si une région a une position différente de la CN, elle peut s'exprimer dans la mesure où elle précise que c'est local (en son nom) et non national.
-Ce que la coordination nationale a voté au 2/3 doit être porté de façon unie lors des actions nationales.

VOTES :

  • La coordination nationale formée de porte paroles des écoles
    ou collectifs locaux, après vote à la majorité
    des deux tiers, propose une position commune, la mise en place de
    cette position et sa tenue peuvent être permises par la
    création de commissions dédiées.
    VALIDE


  • La coordination débat et vote des actions nationales 52 pour, 0 contre, 2 abstentions (validé)


  • Lors des rencontres avec les représentants nationaux (Etat,presse, syndicats…), seules les revendications nationales sont portées afin de permettre une véritable visibilité. Cela n'empêche en rien les assemblées générales locales de faire entendre dans les manifestations quelles qu'elles soient, comme lors des rencontres locales d'exprimer leurs propres revendications. 7pour, 27 contre, 3 abstentions (non validé)


  • Lors des rencontres avec les représentants nationaux (Etat, presse, syndicats…), seules les revendications nationales sont portées afin de permettre une véritable visibilité. Cela n'empêche en rien les assemblées générales locales de faire entendre dans les manifestations locales comme lors des rencontres locales d'exprimer leurs propres revendications. 36 pour, 2 contre, 16 abstentions (validé)

II REVENDICATIONS :



  • Position par rapport à la gratification
Problème avec la revendication votée à Limoges : égalité pour tous et partout « quelque soit la solution apportée »... même si elle est mauvaise ? Il faudrait préciser : il faut apporter une aide financière pérenne aux TSF. Quel montant ?

Ou alors il faut vraiment trancher sur notre position par rapport à la gratification. Mais en tranchant, on risque de diviser le mouvement. Possibilité d'une troisième voie ?

Demande de définir ce qu'est la gratification avant de voter : est-ce
un défraiement, une valorisation du travail du stagiaire ?


Il faut élargir le débat : au-delà de la gratification, nous souhaitons défendre le travail social. Quelle légitimité pour notre mouvement si nous n'abordons pas le travail social de façon globale ? Quelle continuité pour notre mouvement, une fois le problème de la gratification résolu, qui sera encore là pour se battre pour le travail social ? Il faut créer une association nationale. Les TSF de Toulouse en ont déjà créé une, qui leur permettrait de faire des recours en cas de conventions illégales.

Nous ne pouvons pas être contre la gratification, on ne construit pas un mouvement social sur le refus d'une aide accordée. Le débat est dépassé car c'est déjà en route. De plus la loi 2006 pour l'égalité des chances découlerait d'une directive européenne : impossible d'aller contre. Mais il faut se battre pour que tout le monde en bénéficie. Cela n'empêche pas d'aller plus loin dans nos revendications. Il ne faut pas opposer les différents combats.

Il faut revenir sur les arguments du non : RME, allocation étudiantes, statut du TSF, ... pour poursuivre notre réflexion.

Il faut revendiquer un statut propre aux TSF, comme les éducateurs de la PJJ, qui sont payés pendant leur formation et cotisent pour leur retraite. Nous ne sommes pas étudiants.


Nécessité de se renseigner sur les étudiants en formation professionnelle continue/en formation initiale/ sur liste principale

  • Bac+3
Demande de reconnaissance bac+3 ou d'intégration dans le système LMD ? Ou les deux ?[/size]
Risque de perdre notre spécificité de formation en alternance ? Les fac recherchent des formations « rentables », n'allons nous pas être assimilés au fonctionnement
universitaire avec cette revendication ?[/size]


Si nous sommes reconnus à bac+3, risque d'exigence d'obtention du
bac pour les formations de ME.[/size]


  • Organisme tiers :[/size]
Quelles sont les solutions que nous pouvons envisager ?[/size]

Nous pouvons attendre les négociations pour voir ce que nous
propose l'Etat. [/size]


Proposition que la gratification soit attachée au stagiaire et non au lieu de stage afin d'éviter tout problème en cas de changement de lieu à la dernière minute.[/size]

Il faudrait contacter l'OPCA et l'URIOPSS, solutions évoquées à Limoges, pour se renseigner sur les possibilités de gestion de la gratification.[/size]


  • Divers

Proposition de rédaction d'un courrier pour demander au GNI/AFORTS de prolonger le gel des stages, dès un stage manquant.[/size]

Demander que nos diplôme et nos formations ne soient pas remis en cause pour ceux qui n'ont pas pu effectuer de stage.[/size]

Il faut être réactifs par rapports aux réponses que l'on reçoit de la DGAS, De X.Bertrand... et réfléchir à des revendications en réponse à cela.[/size]

Réflexion sur la charte du stagiaire.[/size]

VOTES

  • Pour la gratification sous réserve pour 39, contre 2, abstention 13 (validé)[/size]
  • Pour la gestion par un organisme tiers : validé
  • Pour un déblocage de fonds nationaux, équitables et pérennes pour 48, contre 0, abstention 0[/size]
  • Si un seul étudiant au niveau national ne peut se présenter au diplôme suite à l'application du décret, la coordination nationale exige que les centres de formation s'engagent à ce qu'aucun TSF ne s'y présente.[/size] Abstention 51, vote reporté[/size]
  • Reconnaissance BAC +3[/size] vote reporté[/size]
  • Reconnaissance système LMD[/size] vote reporté[/size]

III ACTIONS :

- Point sur les actions passées (30 avril et 13 mai : ressentis de chacun, dans chaque région…)
- Perspectives : actions à venir (création d'une page internet par exemple ?), ralliement au mouvement lycéen, convergence avec les orthophonistes, rendez-vous à venir (avec l'ANAS, le 27 mai avec Santini et Pécresse), date de la prochaine coordination.[/size]


- Journée de mobilisation natinale décentralisée le 27 mai[/size]
Pour 49, contre 0, abstention 3 (validé)[/size]

- Appel à la grève le 27 mai pour les professionnels[/size]

pour 46, contre 0, abst. 5 (validé)[/size]
Luc, de Limoges, se charge de contacter les syndicats.[/size]

- Prochaine coordination 29, 30 mai à Lyon [/size]
validé[/size]

Pour la réunion du 27 mai, une liste de contacts est établie.
Un représentant pour deux régions : Nord+Est /Rhône-alpes+PACA / Paris+Centre / Grand Ouest+Sud Ouest


17/05/2008
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